Immigration : une forme de provocation ! »
- François Hollande ouvre en grand les vannes de l’immigration. L’intitulé du texte voté par l’Assemblée nationale - « Le droit des étrangers en France » - en dit long sur les intentions du gouvernement. Il présente un texte en forme de provocation. La situation tragique des populations qui fuient en masse la Syrie, la Libye ou l’Afghanistan nous bouleverse. Mais notre rôle consiste, au-delà de l’émotion, à trouver le juste compromis entre l’exercice du droit d’asile et l’attente d’une opinion en proie à une profonde inquiétude identitaire. Notre capacité d’accueil est saturée. Venir en aide à ces populations implique la plus grande fermeté à l’égard de l’immigration « économique » , encouragée par une gauche compassionnelle et idéologique, cyniquement organisée par des réseaux de passeurs.
Evidemment, pas un mot du chef de l’Etat sur cette loi lors de sa dernière conférence de presse. Il n’a évoqué que les « réfugiés qui sont venus faire France avec nous » selon la nouvelle lexicologie socialiste.
Il est impératif de distinguer le droit d’asile des autres causes migratoires. L’Europe doit élaborer dans l’urgence une politique à la hauteur de la situation. Le droit d’asile doit être appliqué rigoureusement, avec pour corollaire la plus grande fermeté dans la lutte contre l’immigration clandestine. Nous souhaitons que le Parlement définisse annuellement notre capacité d’accueil sur des critères économiques et sociaux. Qu’il soit mis fin aux pratiques laxistes qui font de notre système une vraie fabrique de sans-papiers : la lutte contre la fraude documentaire, les usurpations d’identité et l’abrogation des circulaires Valls de 2012.
Il est grand temps de fixer des règles et d’en faire respecter les sanctions : conditionner la vie sociale à une entrée régulière sur le territoire français ; mettre fin au détournement généralisé du droit d’asile ; faciliter le retour des clandestins dans leur pays d’origine ; juguler l’attractivité sociale de la France, notamment en réduisant le champ de l’AME à des cas précis d’urgence vitale et aux risques majeurs de santé publique ; de limiter le regroupement familial.
Autant de mesures nécessaires, que le président de la République continue d’ignorer