promesses et la triste réalité…

·         Entre la légèreté des promesses et la triste réalité…

·         par Guy Geoffroy Député La 9ème circonscription de Seine et Marne - Maire de Combs la Ville - Membre de la commission des lois - Membre de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes - Co-rapporteur de la "veille" européenne au sein de la commission des lois.

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·         Décidément, entre la grosse « erreur » de septembre et les allers et retours de ce soir, le Président se prend les pieds dans le tapis de ses promesses concernant l’inversion de la courbe du chômage.

·         Informé, sans nul doute, du caractère très contrasté des chiffres complets du chômage pour octobre, le « bon » Hollande avait donné dans un premier temps le sentiment de devoir revenir sur sa promesse d’une inversion franche de la courbe en fin d’année.

·         Puis, choisissant certainement de privilégier les chiffres en trompe l’œil de la catégorie A (moins 20 500) il s’est ravisé pour ne pas écarter que sa promesse soit finalement tenue.

·         Ridicule et pathétique !

·         Ridicule car ces revirements successifs d’un chef d’Etat confirment malheureusement que le pays n’est pas dirigé à la hauteur des attentes et des nécessités de la 5ème puissance du monde.

·         Pathétique car on cherche quelle stratégie se cache derrière tout cela, avant de s’apercevoir que nous sommes enfoncés dans la situation du « chien crevé au fil de l’eau ».

·         Et derrière cet embarras très embarrassant, il y a la triste et persistante réalité :

·         Si, en effet, de manière « faciale », le nombre de chômeurs peut être présenté comme ayant baissé en octobre, le nombre total des précaires, des salariés à temps partiel et installés sur des contrats de courte durée et aléatoires ne cesse pas d’augmenter, en même temps que les radiations administratives vont bon train puisqu’elles représentent plus de la moitié (plus de 11 000 personnes) des 20 500 « chômeurs de moins ».

·         Et la situation est d’autant plus dramatique que le gouvernement ne se prive pas d’injecter à haute dose des crédits publics facteurs d’accroissement de la dette, puisque c’est de l’argent que nous empruntons, pour alléger artificiellement les statistiques officielles.

·         Les emplois d’avenir sont sans avenir et leur fin sera marquée par un terrible et catastrophique effet boomerang.

·         Quant aux contrats de génération, qui auraient pu à la rigueur constituer une piste intelligente, ils ne fonctionnent pas comme cela était attendu pour la simple et bonne raison que personne n’a confiance en ce gouvernement.

·         Avec son grand soir fiscal annoncé à grand renfort de propagande, Ayrault s’est donné un peu d’air vis-à-vis du Président et de tous ceux qui bavent en coulisse pour lui succéder. Et faute d’une véritable redéfinition de la dépense publique, cette « réforme », dont on ne connaît déjà plus le calendrier, est vouée à un cinglant échec.

·         C’est pitoyable !

·         Avec ses promesses à l’emporte pièce qui, à force d’être contredites par la réalité finissent par éliminer les dernières chances de crédibilité de son action, Hollande confirme que la France est un bateau ivre entre les mains des pires apprentis sorciers.

·         Et c’est tout simplement dramatique !

Comments

[trublion]

les socialistes ne sont bons que comme critiques lorsqu' ils sont dans l' opposition.

une foi à la barre, ils montrent leur incompétence, et leurs mensonges.

engager de nouveaux fonctionnaires, faire payer tout le monde pour des emplois aidés dont on connait l' issue,va accélérer notre dette.

On se dirige vers la révolution !